J‘ai eu le grand honneur d’être le dernier collaborateur de M. Hervé-Olivier Njapoum. Je sais qu’il en a eu des centaines voir des milliers mais dans son parcours professionnel j’étais celui à qui ce grand monsieur a tenu à transmettre ses dernières dernières leçons. Il m’embaucha à l'époque au poste de commercial;ma mission consistait principalement à vendre des solutions dans le domaine du marketing digital. Après 45 jours sans réussir à faire signer un client, je lui posai la question « Monsieur, dans combien de temps serez vous réellement inquiet du fait que je n’ai pas vendu ? » il répondît « Si d’ici la semaine prochaine tu n’as pas vendu, moi même j’aurai peur » Je me suis douté qu’il l'etait déjà . Pour être honnête j'ai détesté travailler pour lui à mes debuts car je trouvais mon travail fort dévalorisant, mais lui, il me répétait sans cesse que « Être commercial est le meilleur travail au monde, je n’aurai pas rêvé mieux ». J'avais du mal à le comprendre et je me sentais ridicule de devoir littéralement faire du porte à porte pour convaincre les gens d'acheter ses produits quand ceux ci me prenaient très souvent de haut. La semaine terminée, je n’avais malheureusement pas pu atteindre mon objectif . Je suis allé le voir, découragé en lui disant que je ne pouvais pas supporter ce que mon dernier prospect m’avait infligé et je voulais arrêter. « Monsieur, moi vraiment je ne peux pas faire ce travail. Les gens m’insultent, ils me regardent de haut comme si j’étais un moins que rien; la façon dont j'ai été traité par mon dernier prospect , m'a hôté toute envie de faire ce travail » « Mon petit, tu as réussi à me faire acheter un iPhone en moins de 45 jours avec moi. Tu m’as convaincu et j’ai acheté un nouveau téléphone. Qu’est ce que tu crois que tu as fais ?! Tu m’as vendu et donc tu es un vendeur. Demain, mets une cravate, portes des chaussettes et enfiles ta chemise. Nous-y retournerons ensemble. » Le lendemain nous sommes allés et les dames en question ne nous ont pas accordé une quelconque attention. Contrairement à moi, mon patron leur a souri et les remercié pour leur accueil pourtant minable. Il leur a laissé sa carte et nous sommes partis. Je lui ai demandé comment un grand DG comme lui pouvait se laisser malmener de la sorte et il m’a répondu qu'il fallait toujours sourire , je lui ai demandé « Sourire pourquoi ? » Il m’a rappelé une énième fois que je n’avais qu’une chance de donner une première bonne impression. Ce jour , il avait décidé de m’accompagner dans mes prospections journalières. Il s'assurait de garder son chauffeur à une bonne distance pour que nous puissions marcher. Kevin assieds toi bien! Kevin exprime toi clairement ! Kevin enfile correctement ! Kevin souris! Kevin n’aie pas peur ! Kevin aie confiance a ton produit ! Kevin parle en Anglais si tu te sens plus à l’aise Kevin Kevin Kevin ........ Aujourd’hui encore, ces mots retentissent dans ma tête .. J’ai pris confiance et avec la perséverance , je suis parvrnu à signer mon premier client. Je vous raconte là l’histoire d’un homme qui a transmis en toute humilité et avec beaucoup de patience l’amour de sa vocation à un autre. Il aurait pu recruter des commerciaux aguerris mais il croyait en la jeunesse,il croyait en moi. Il n'a pas voulu me donner du poisson mais il m'a appris à pêcher. Ça fait aujourd’hui un an que vous êtes parti. Merci d’avoir fait de moi un bien meilleur pêcheur qui a toujours le sourire aux lèvres. Le sien m’a permis de signer cette fameuse cliente. Vous vivez à travers toutes les leçons que vous m’avez transmises et je suis conscient que je ne suis pas le seul à avoir pu bénéficier de votre immense sagesse. Merci Merci Merci mon père Reposez en Paix. Kevin Mbadjoun

Merci pour tout ce que tu as fait pour moi..HO Je me souviens encore de ce bouquin que tu m'a offert quand je partais en expatriation a zain Tchad en 2008. Suis affligé.. Pas grand chose à dire... Simplement tu fût un vrai coach pour moi.. Que le seigneur veille sur ta famille et t'accepte dans son paradis.. Aminan Un de tes meilleurs lieutenants Mohamadou KONKOBO

write these words with great sadness over this unsettling loss. When two years ago you informed me that you were sick, you did so with a caring reserve and I understood that you were trying to protect us. We know you fought a brave and strong battle but this cumming desease would not allow you to get better.  HON your beautiful spirit will live on. You were a true  great professionnal always giving your best , always opened to learn and to share your learnings. HON I will never forget these two weeks we spent together while in a market research assignment in Cameroon and you took it upon yourself to make me feel at home by openning your family and friends to me. HON  I’ll see you again but until then my friend ...RIP and  you will always be with us in our hearts. Ismael S. Nacoulma Burkina Faso